Comme la majorité d'entre vous le savez, je me suis rendu à Trois-Rivières cette fin de semaine avec Jessy pour rendre une visite surprise à mon amie Audrey et son mari (oui, elle est mariée). Ce fut une fin de semaine active, et remplie de fou rire qui s'enchaîne. Entre ces fou rires et nos délires, on a trouvé le temps de déterrer un mort : Pagemaster de 1994. Une réalisation de Pixote Hunt pour l'animation et de Joe Johnston pour les images de fiction. Intrigués ? Ce film a bercé mon enfance, je pourrais presque dire au même titre que L'épouvantable Noël de Monsieur Jack (Nightmare before Christmas)...
Le petit Richard est un enfant bien peureux au désarroi de son père qui voudrait pouvoir pratiquer toutes sortes d'activités viriles avec. Pauvre intellectuel à lunette, il ne sait que parler en statistiques. Un soir, son père l'envoie à la quincaillerie acheter des clous. Richard prend son vélo, et se retrouve au coeur d'une tempête extrême où les éclairs déchirent le ciel et le sol. Richard pédale jusqu'au bâtiment le plus proche : une vieille bibliothèque. C'est dans ce lieu qu'il visitera les plus grands récits de l'histoire, écrivant sa propre histoire et devenant peu à peu un petit garçon courageux.
Quand j'ai regardé ce film, je me suis souvenu de tous les émotions que j'ai pu traversé en le regardant étant jeune. Un drôle de melting pot super étrange dans mon "dedans". Ce qui m'avait marqué, et Audrey aussi, c'était la bibliothèque : grande, vaste, antique et décoré de trompe l'oeil et de fresque immense. Bref, un lieu austère et aussi mythique. C'est là que tous les évènements magiques se déroulent.
En fait, nous étions surprise de constater à quel point le film se déroule rapidement. Les évènements s'enchaînent l'un après l'autre, sans laisser de place à un répit qui aurait pu être perçu comme une longueur pour les enfants hyper-actifs. Le film a une durée de 80 minutes ! Ce n'est rien en comparaison de ce que l'on crée aujourd'hui...
Bon, mis à part son côté 90's, le film est beau et bon. S'il était refait avec la technique d'aujourd'hui, son potentiel créatif est juste gé-ni-al. Non seulement le jeune Richard écrit sa propre histoire, mais il le fait en passant par les grands classiques de la littérature. Durant notre visionnement, Audrey, Jessy et moi on se disait : "Il faut que je lise ce livre..." ou encore " Ah oui, c'est vrai cette histoire là c'est le docteur fou là..." Bref, on a eu envie d'en savoir plus sur ces histoires si célèbres (surtout dans la littérature anglaise toutefois). De plus, un film qui combine fiction (humaine) et animation me semble trop rare sur le marché. J'adore cette idée, et le mélange que cela propose.
Il est possible de quitter ce monde banal pour un monde meilleur. Cet univers existe et réside essentiellement dans ce qu'on appelle la littérature. Je vous invite fortement à voir ce film, qui n'est pas pénible du tout.
Je donne 8/10 à ce bon vieux bonbons d'entant.
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