Devant la télévision, un dimanche soir, voilà que Radio-Canada me présente Babine. Écrit par Fred Pellerin et réalisé par Luc Picard, ce film s'est révélé à moi comme étant un petit chef d'oeuvre.
Malgré le mini budget dont bénéficiait la production, le résultat est fort appréciable. Bien sûre, nous sommes loin du film d'action américain, mais de toute façon on en veut pas de ça. C'est vrai, je pense au film L'appât qui est sortie, on m'a dit : " Il y avait trop d'effets spéciaux. On dirait qu'on essaie de faire comme les américains au Québec, et puis ça marche pas"... Babine, dans ses contraintes de production, possède tout de même un cachet indéniable. Ne serait-ce qu'au niveau des décors ainsi que du traitement visuel, les couleurs, les textures des costumes dont on imagine le rugosité.
Les personnages sont attachants, détestables, adorables, vulnérables, espiègles... On les aime, on les hait : ils nous font rire. Le travail du scénario est déjà remarquable, et les dialogues : wow ! J'adore toutes les répliques du film qui, avec ce beau casting, semble issue d'une improvisation devant caméra. J'avoue par contre que certaines répliques ont une évidente sonorité théâtrale, mais c'est d'une beauté...
Décidément, je suis vendue. Rien à faire, je l'adore. Une lacune : je pense que le film vieillira peut-être mal... même si je m'en fou parce que j'aime les films évidemment "vieux" et québécois.
L'histoire se déroule à Saint-Élie de Claxton, un petit village d'entant. On se retrouve à l'époque où la religion unissait la population et encourageait la reproduction. Le jour où l'église brûle et emporte avec lui le curé bienveillant, un nouveau curé débarque avec sa tyrannie déclarant la suprématie de la justice divine. Il s'acharne alors sur le pauvre Babine, le fou du village...Témoignage évident de notre passé, ce film est un petit bijou pour la culture québécoise. Non seulement l'est-il par ses références historiques tel la dominance du pouvoir catholique, mais aussi par cette magnifique présence de l'imaginaire québécois : celui d'un monde qu'on connaît mais dont on change les paramètres pour en créer de nouveau tout aussi compréhensible ô combien plus ludique. Fred Pellerin a une de ces plumes que nous ne sommes pas prêt de mettre de côté de si tôt.
Malgré le mini budget dont bénéficiait la production, le résultat est fort appréciable. Bien sûre, nous sommes loin du film d'action américain, mais de toute façon on en veut pas de ça. C'est vrai, je pense au film L'appât qui est sortie, on m'a dit : " Il y avait trop d'effets spéciaux. On dirait qu'on essaie de faire comme les américains au Québec, et puis ça marche pas"... Babine, dans ses contraintes de production, possède tout de même un cachet indéniable. Ne serait-ce qu'au niveau des décors ainsi que du traitement visuel, les couleurs, les textures des costumes dont on imagine le rugosité.
Les personnages sont attachants, détestables, adorables, vulnérables, espiègles... On les aime, on les hait : ils nous font rire. Le travail du scénario est déjà remarquable, et les dialogues : wow ! J'adore toutes les répliques du film qui, avec ce beau casting, semble issue d'une improvisation devant caméra. J'avoue par contre que certaines répliques ont une évidente sonorité théâtrale, mais c'est d'une beauté...
Décidément, je suis vendue. Rien à faire, je l'adore. Une lacune : je pense que le film vieillira peut-être mal... même si je m'en fou parce que j'aime les films évidemment "vieux" et québécois.
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