On est Samedi, je viens de finir de travailler. Je suis brûler depuis ma dernière "dérape" qui s'en est suivie d'une solide congestion nasale ponctuée d'écoulement de mucus constant (24 heure sur 24). Alors, laissé moi vous dire que j'avais besoin de réconfort. J'ai donc choisi Despicable Me au vidéo club. À chaque fois que je me m'apprête à visionner un film d'animation, ce dont j'ai le plus hâte : la trame sonore. Oui ! Les films d'animations sont des bijoux musicaux. J'ignorais à peu près tout de Despicable me, mais je savais que le travail sonore ne serait pas moindre.
Gru, un méchant professionnel, met sur pied un projet diabolique pour aller voler la lune. Victor (ou Vecteur) lui met des bâtons dans les roues, et Gru n'a d'autres choix que d'en venir aux grands moyens. Découvrant le faible de Victor pour les biscuits vendus par trois jeunes orphelines, Gru les adoptent pour arriver à pénétrer la demeure de Victor; une vraie forteresse technologique armée jusqu'aux dents ! L'arrivée de ces trois petites dans la vie de Gru changent tout : même son métier de méchant.
L'univers de ce film d'animation est celle de l'incroyable, du "tout est possible". D'ailleurs, il s'agit d'un film familial tout de même. J'en étais d'ailleurs consciente (un petit peu trop). Les petites blagues clichées, mais efficaces et l'aspect comédie burlesque me rappelait à quoi j'avais à faire. J'aurais aimé l'oublier et passer à travers le film sans l'ombre d'un soupçon, mais je n'ai pas pu m'empêcher de me répéter qu'il s'agissait d'un film "pour enfant" au cours du visionnement. Heureusement, les minions sont là pour nous faire rire. Ils sont sournois, innocents et pourtant diaboliquement adorables.
Le personnage principal traverse ce que j'appellerais une "reformatation". Gru est un gros méchant, mais pas vraiment. Cela entraîne un "bug" du système et engendre cette "reformatation" qui lui révèle sa vraie nature humaine. Dans la vie, c'est beaucoup plus facile d'être méchant que d'être gentil... Gru devient gentil, un peu malgré lui, subjugué par la tendresse émanant de ces trois petites filles.
L'imagination du film (je l'ai abordé un peu) est vraiment surprenante et agréable. Le monde du film d'animation permet justement de pousser les frontières du déjà-vu, d'inventer quelque chose de jamais vu. L'architecture de ce film est d'ailleurs tout simplement incroyable : surtout la maison de Gru et celle de Victor aussi. Il y a également une scène dans un parc d'amusement. Gru espère embarquer les fillettes dans un manège et se pousser en douce (maintenant que son plan est accompli et qu'il n'a plus besoin d'elles). Mais non, ce simple plan ne peu fonctionner. Les fillettes sont trop jeunes et doivent être accompagnées d'un adulte dans les montagnes russes. Gru embarque à contre-coeur. Et c'est ce manège, ces montagnes russes, qui sont simplement incroyables. Rien n'est fait dans la subtilité, le but est clairement l'intensité. De là l'essence un peu burlesque du film qui rejoint ce cher public d'enfants (mais aussi les parents).
Pour revenir sur un dernier point, la musique est une composition signée par Heitor Pereira. Heitor Teixeira Peirera est non seulement un compositeur, mais également un musicien d'origine brésilienne. L'interprète de l'excellente musique du film est un jeune rappeur talentueux qui est membre de la formation N.E.R.D. J'ai nommé Pharrell Williams, maintenant également en carrière seul. Il est jeune, talentueux, mais surtout doté d'une voix qualifiable de sensuelle. Bref, tout est là pour construire un univers sonore à la fois "chill" et intense. Ici, dans Despicable me, le simple quotidien se mêle à des aventures abracadabrantesque !
Je donne un bon 7 sur 10 à ce beau bonbon.
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