Hier, 4 janvier 2011, je suis à marcher dans les belles rues d'Amos avec une très bonne amie. Mon départ est prévue pour le 6 janvier pour Montréal. On décide de se faire une petite soirée de Wii. Alors, nous partons à la quête d'un jeux intéressant pour nous (moi qui ne joue jamais aux jeux vidéos). Pas de chance, rien de libre dans les deux vidéo clubs d'Amos. TOUTEFOIS, voilà, je me penche au-dessus d'un bac de DVD en vente spécial, et je vois... Casablanca ! Pour la modique somme de 4,99 $, me voilà la propriétaire d'un film qui m'obsède (allez savoir pourquoi). Contente, j'attends impatiemment d'en découvrir tout le contenu. Ce que j'ai fait peu de temps après, hier et encore aujourd'hui. Je partage avec vous mon avis sur ce film datant de 1942 que je peux désormais barrer de ma liste de classique à voir.
Casablanca raconte une histoire d'amour entre deux êtres malheureusement séparés par la deuxième guerre mondiale : Rick et Ilsa. On pourrait même parler d'un triangle amoureux, puisque Ilsa est en fait mariée à Laszlo depuis longtemps. Son mari, grand militant contre l'invasion ennemi, court plusieurs risques constants; et c'est d'ailleurs lors de son emprisonnement dans un camp de concentration que Ilsa rencontre Rick à Paris. Lorsque les allemands entrent dans Paris, Rick fuit pour Casablanca, dans le Maroc français, invitant Ilsa à se joindre à lui. Elle accepte, mais le soir même du départ, elle découvre le retour de son mari qu'elle croyait mort. Rick part donc seul et triste, il s'établie à Casablanca où il ouvre son saloon. Plus tard, comme beaucoup de gens fuyant la guerre en espérant obtenir un visa pour retrouver l'autre continent en Amérique, Ilsa et Lazslo se retrouvent à Casablanca... Rick, Ilsa et Lazslo forment désormais un triangle amoureux complexe, en plus de se battre pour quitter les difficultés engendrées par la guerre.
Les conditions dans lesquelles le film a été conçues sont, à mon humble avis, tout ce qui fait de ce film; l'un des plus remarquables. À cette époque et depuis déjà quelques décennies, les américains dominent dans la production cinématographiques. Hollywood est déjà depuis les années 20, un lieu où se développe rapidement le domaine, déjà en route pour l'industrialisation. Les Majors tel que Warner Bros picture deviennent rapidement de grands concurrents à savoir qui dominera le marché en remplissant ses salles. Chaque Major se met un barème de films à produire. Quand on parle d'industrialisation, c'est à ce moment-là, quand la quantité l'emporte sur la qualité. Casablanca n'était qu'un film parmi tant d'autres... Personne ne s'attendait au succès du film.
Les conditions sur le plateau de tournage était également impossibles. Le récit changeait constamment, la fin ne fut trouver qu'au 3/4 du tournage. Les acteurs recevaient leurs répliques le jour même du tournage. Ingrid Bogart (Ilsa) demande même au réalisateur qui son personnage aimait réellement entre Rick et Lazslo. Le réalisateur répondit : "Make it between." ! On peut dire que rien n'était stable ou fixe. Le stress qui émanait du tournage semblait insupportable. Ce stress entre autre alimenté par l'instabilité du récit dont la fin n'était même pas encore déterminée, et aussi du fait que la prise sonore ne se faisait pas en post-synchro comme à l'habitude à l'époque. Je dois avouer que ça ne parait pas du tout, et que comme tous les films de l'époque, les bruitages sont maigres et peu convaincants.
Je me délecte de la pellicule et du grain qui s'y promène subtilement. Également du noir et blanc qui ne fatigue jamais les yeux en plus de générer une espèce d'hora romantique... J'adore également le travail au niveau de l'éclairage, les beaux ombrages qui découpent l'espace du film. Le fameux regard mystérieux de Rick (interprété par Humphrey Bogart) qui est assombrie par l'ombrage de son chapeau.
Plus que juste un film dont la valeur historique est évidente, Casablanca est également une histoire d'amour (les flashbacks à Paris) et de patriotisme (la scène où la foule entame l'hymne la Marseillaise). Warner Bros est l'une des rares studios hollywoodiens qui attaqua ouvertement les Nazis et l'horrifiante cruauté exercé sur les juifs, prenant même la parole publiquement en Allemagne pour dénoncer ces actes cruels dès 1936 selon IMDB.
Les répliques, oh délicieuses répliques des personnages cyniques tel le Capitaune Renault et Rick lui-même. Teinté d'humour noir, la subtilité de ces blagues peuvent échapper à tout moment, j'accorde donc à ce film la nécessité d'être visionnée plus d'une fois. Parmi toutes ces fameuses répliques, il est possible d'aller en lire quelques-unes des plus appréciées via IMDB sur la petite section memorable quotes. Pour ma part, ce qui m'a le plus marqué se trouve chez le personnage de Rick qui appelle sa belle moitié : Kid ou "ma p'tite" en français !! Oui, comme c'est étrange... mais typique du personnage paternel. Cela nous rappelle aussi à quelle époque nous avons à faire. Si mon chum m'appellerait "ma p'tite", je ne crois pas que ça fonctionnerait.
Plusieurs autres productions télévisuelles et cinématographiques ont cités Casablanca étant donné le rôle qu'il a joué dans l'histoire du cinéma américain. Parmi toutes ces citations, l'une des plus populaires : Carrotblanca avec Bugs Bunny, Tweety, et bien d'autres ! Je vous laisse le lien de ce magnifique épisode à la sauce Casablanca !
J'aimerai en dernier souligner le merveilleux choix musical de Max Steiner pour la chanson thème "As time goes by" qui s'accorde parfaitement avec l'univers unique du film.
Plusieurs autres productions télévisuelles et cinématographiques ont cités Casablanca étant donné le rôle qu'il a joué dans l'histoire du cinéma américain. Parmi toutes ces citations, l'une des plus populaires : Carrotblanca avec Bugs Bunny, Tweety, et bien d'autres ! Je vous laisse le lien de ce magnifique épisode à la sauce Casablanca !
J'aimerai en dernier souligner le merveilleux choix musical de Max Steiner pour la chanson thème "As time goes by" qui s'accorde parfaitement avec l'univers unique du film.
Je donne un 8 sur 10 à ce porto d'occasion !
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