mercredi, janvier 05, 2011

Dîner de cons

Dernière journée dans le confort de la maison familiale, je n'ai absolument rien foutu. Il a pourtant fait beau,  j'ai pu le constater en allant en griller une vers les 15h. Dernier souper familial également, suivie d'une scéance de visionnement télévisuel commun. J'ai alors proposé un cadeau que mon père a reçu à Noël de mon frère ; j'ai nommé le film Dîner de cons, de 1998. Loin d'être complètement désagréable, ce film est très très très (j'insiste) évidemment issue d'une adaptation théâtrale.
À Paris, des hommes bourgeois s'amusent à organiser des soupers où, à chaque semaine, ils invitent tous un (leur) con. Il s'agit en fait d'un concours où celui qui apporte le plus grand con l'emporte. Pierre Brochant trouve le con de rêve, et est convaincu de remporter la partie avec François Pignon. Celui-ci est atteint d'une connerie incomparable. Le jour même du souper, Pierre se blesse au dos et se fait quitter par sa femme. François, qui se rendait chez Pierre pour y boire un verre avant le souper, se retrouve à ses côtés toute la soirée. Son idiotie empire la situation, et les événements prennent des tournures incroyables. 
 Thierry Lhermite et Jacques Villeret livrent dans ce film une performance mémorable. Les deux acteurs complètent la performance de chacun, empêchant ainsi l'ennuie de survenir. Les quasi-monologues de François Pignon sont gracieusement ponctué de regard sinistre de la part de Pierre Brochant. Voilà en quoi réside tout l'humour du film. L'humour que je qualifie de très "français" et adorable, mais encore je conseille de visionner ce film en groupe. Si je n'avais pas eu mes parents à côté de moi pour me faire rire, je ne sais pas si j'aurais rie autant... 


Ainsi, ce film est issu d'une pièce de théâtre qui fut adaptée au cinéma. Cela est évident pour ne pas dire flagrant ! Non seulement le film s'éloigne très peu de l'unité de temps, d'espace et d'action que le théâtre impose, mais le langage cinématographique du film est aussi bien pauvre. C'est pourquoi j'ai de la difficulté à me prononcer sur le film. Toutefois, pour cette essence théâtrale, le film vieillie remarquablement bien : je dois l'avouer. 

Si le film est quelque peu décevant pour, entre autre, son non-aspect cinématographique. Il reste une pièce de théâtre extrêmement agréable et drôle en soi. 


On vient de sortir une version américaine en 2010 Dinner for Schmucks par Jay Roach. Jay Roach à qui l'on doit Meet the Fockers ainsi que Austin Powers. Ouff ! Sans moi. Je ne pense pas m'y aventurer...

Je donne un 5/10 à ce petit céleri sec.

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