1976, Elizabeth a 11 ans, bientôt 12. Elle espère chaque jour se réveiller avec une grosse poitrine ou découvrir dans ses petites culottes une trace de sa féminité. Ses obsessions par rapport à sa hâte de grandir sont vite détournés lorsqu'elle découvre que ses parents ne sont en fait pas ses parents... Élizabeth tente alors de rentrer en contact avec sa vrai mère qu'elle croit être Dolly Parton. La chasse du bonheur commence.
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La jeune Élizabeth qui part rejoindre Dolly Parton. |
Le bleu du film, celui du ciel, celui des yeux d'Éli, rappellent un univers de rêve. Tel l'affiche du film, le bleu est vraiment l'une des couleurs qui m'a marqué au cours du film. Ce bleu ciel, puissant et rêveur, mais surtout uniforme et infini.
Les gros plans nous gardent en proximité avec l'univers des personnages, de leur sentiment, de leur expression. Ces personnages qui sont bien amenés, développés, parfois choquants, puis vulnérables.
Dolly Parton comme figure maternelle, c'est bien pauvre. Aux yeux d'Élizabeth, Dolly Parton est surtout une icône féminine : mais la féminité n'est pas héréditaire.
The year Dolly Parton was my mom est un film qui traduit bien le petit monde des enfants/adolescents, mais aussi la réalité/la vie. On veut souvent ce qu'on ne peut avoir. Quand on l'a finalement, et qu'on réalise qu'on n'est pas la seule personne à désirer cette chose et que plusieurs autres le désire : on en veut plus. C'est ce désir de partir, mais pour mieux revenir. Le film témoigne aussi de la cruauté des enfants, de par leur extrémisme, leur pensée souvent stricte, réduite qui, heureusement, se modifie avec le temps...
Je donne 9/10 à ce bonbon suret.
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