L'histoire raconte 5 jours décisifs dans la vie d'une famille, ni une famille parfaite, ni une famille disfonctionnelle, juste une famille. Un père, une mère, un grand frère, un petit frère et une petite soeur pour qui ces 5 jours relatent différents évènements à différents moments de leur vie qui marquent un revirement de situation dans leur comportement, leur avenir.
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La petite fille et le père. |
Constitué d'une belle brochette d'acteurs français (ma source : Clara Cannesson), ce film livre assurément des performances convaincantes et naturelles. Jamais on ne remet en question tel ou tel personnage. Surprise pour moi de voir à l'écran Marc-André Grondin qui s'exprime dans un français dénué d'appartenance québécoise. Les cours de diction c'est important. Anyway, les personnages, en plus d'être bien interprétés, sont bien construits, complet dans leur entité, sans vide ou paradoxes. Pas de clichés non plus, que du vrai, du "déjà-vu" peut-être, mais agréable en soi.
On m'a fait remarqué la musique du film, magnifique. Le compositeur est un certain surnommé Sinclair (Mathieu Blanc-Francard) qui a d'ailleurs également participé à un autre long-métrage de Bezançon : Ma vie en l'air sortie en salle en 2005.
L'espace gravite autour de la demeure familiale. On s'y retrouve toujours avec quelques différences près. Les chambres se décorent autrement, se vident... On a un sentiment de connaître le lieu et, avec tous les voyages dans le temps du film, on est content que retrouver ce lieu que l'on a l'impression d'habiter temporairement.
Mon seul hic est au niveau justement de la diégèse. Clara adore ce film, et le voyait en ma compagnie pour la énième fois... Elle connaissait toutes les étapes du récit, moi pas. Je me suis donc un peu perdu. Déconcentré ? Peut-être, mais reste qu'il faut rester les pieds plantés dans le récit pour ne pas perdre le fil et les petites perches qu'on nous tend. Astucieux ce montage, certainement, mais également dangereusement complexe. Il ne s'agit pas d'un défaut en soi, mais peut-être cela implique-t-il un deuxième visionnement pour perfectionner la compréhension qu'on en fait du film.
Il s'agit d'un beau discours sur les hauts et les bas de la vie, mais au-delà de ça : celle de la famille. Les choses changent, ne rentrent pas toujours dans l'ordre, mais apportent son gré d'amélioration. On ne finit pas sur une note joyeuse, mais sur ce qu'il a brillamment appelé Le premier jour du reste de ta vie.
Je donne 8/10 à ce pop corn arrosé de vinaigre balsamique (c'est bon)
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