mardi, mars 15, 2011

The NeverEnding Story

Dimanche soir, Clara, Marie-Pier Hamelin et moi-même nous sommes donnés rendez-vous dans les bas fonds d'Hochelaga pour se faire une soirée cinéma. Parmi les deux films, j'ai nommé celui de 1984, The NeverEnding Story qui est signé par le réalisateur allemand Wolfgang Peterson, aussi reconnue pour le film Troy, 2004 (ou Troie en français). Qui aurait cru que ce film datant de notre enfance, et même celle de générations un peu plus âgés, provenait en fait d'Allemagne. Le DVD n'offre même pas le film dans sa langue originale ni sous-titre : juste anglais ou français. Probablement que le film a été acheté, retouché et mis sur DVD par nos voisins les américains, mais ça reste à vérifier. Quoi qu'il en soit, ce film a révolutionné le milieu cinématographique en l'Allemagne à l'époque, car il s'agissait alors du plus gros budget accordé à un film jusqu'à cette date. Le film a bénéficié d'un montant estimé à 27, 000 000 $, selon IMDB. 

Le film est une adaptation du roman de Michael Ende (1979) qui avait si honte du produit qu'il a d'ailleurs tenu à ce que son nom soit minuscule dans le générique. The NeverEnding Story raconte l'histoire incroyable d'un petit garçon qui fait la lecture d'un livre dans lequel il s'immerge complètement. L'histoire prend vit dans son imaginaire. Ce monde fantastique l'absorbe dans une lecture profonde, et même à s'y aventurer à la toute fin du récit pour sauver le sort de l'histoire de ce monde de Fantasia. 
Qui n'a jamais vu cette célèbre image d'Atreyu chevauchant le chien/dragon Farco?

Film étonnamment bien entretenue, il s'agit d'une grande surprise pour moi. Bon, les blue screens ne sont pas toujours subtiles, mais on comprend que, dans les années 80, la technologie était loin d'être ce qu'elle est aujourd'hui ! Voyez cette image mise juste pour démontrer mon point. Disons qu'à part cela, les effets spéciaux sont tout à fait réussis. 

L'univers du film est unique : qui a déjà entendu parler d'un escargot de course de la taille d'un cheval ? Toutefois, je dois dire que tout le crédit de cette imagination revient à l'auteur du roman, et non au réalisateur. Je ne sais pas s'il s'agit d'un problème de traduction, mais parfois: on a bien rit. La mésaventure d'Atreyu dans les "marécages de la mélancolie" s'avère très drôle. On se disait alors : "Ah, on reconnaît bien les Allemands. Tout est au deuxième degré." On parle de la Kultur ici ! En fait, c'est que le monde de Fantasia est envahie par le Néant. Le néant étant provoquer par le manque de foi des humains qui ne laisse plus aller leur imagination... Belle critique de la société sans rêve, devenu trop rationnelle. Dommage que la traduction détruise de façon ludique toute la portée "philosophie pour enfant".

Mentionnons que le film finit alors qu'il est en fait rendue au milieu du récit dans le roman. Ce qui fait en sorte que le film est très long pour ce qu'il raconte. Les enfants seront émerveillés, mais verront un cheval se noyer dans la mélancolie, un chien-loup mourir dans le sang, et j'en passe. Les adultes seront amusés, et peut-être enchantés. À voir dans une soirée entre amie, pour de beaux souvenirs mémorables. 

Il y a aussi The NeverEnding Story 2, pour les plus passionnés... ou pour compléter votre soirée.

Je donne 7/10 à ce chip jalapeno cuit à la marmitte.

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