Émilie m'a fortement incité à voir ce film, allant même jusqu'à me le prêter. J'ai donc entrepris le visionnement, qui ne fut pas décevant. Little Miss Sunshine est un film de Jonathan Dayton et Valerie Faris datant de 2006, et d'origine américaine.
Une famille hors de l'ordinaire avec papa, maman, la petite Olive, l'ado révolté, l'oncle suicidaire et le grand-père cocaïnoman partent avec leur Volks Westfalia jaune en Californie pour un concours de beauté Little Miss Sunshine. Ce concours compte beaucoup pour la jeune Olive, la famille décide de s'y rendre malgré le peu de temps dont ils disposent.
Les premiers plans du film sont, à mon avis, les plus intéressants et les plus révélateurs du film. Gros plan sur les grands yeux bleus derrière les grosses barniques d'Olive, suivit d'un plan rapproché sur un écran de télévision où joue un enregistrement filmé du couronnement de Miss America (ou je ne sais plus quoi). Définitivement, Olive, jeune et innocente, est obsédée par ce concours de beauté et rêve d'un jour le gagner.
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Une belle composition d'image qui m'a charmée. |
Son père est aussi en proie à une obsession sur les gagnants vs losers. Il est tristement méchant lorsqu'il parle à sa fille de crème glacée et de ses impacts sur le poids. Olive est déconcertée, mais tout le reste de la famille l'incite à faire ce qu'elle veut bien faire.
Dans Little Miss Sunshine, tout est une question de bonheur, et de bien-être. On est qui on est, et l'on fait bien ce qu'on veut.
Le début est intéressant. Il faut dire que l'on découvre tout l'univers autour duquel le film gravite. Mais la suite des choses est décevante. Je ne me suis jamais tanné de les voir pousser le véhicule briser pour lui permettre de démarrer par contre. Mais on se passerait bien de l'arrestation de la police corrompue ou de l'emprunt/vol ? d'un petit scooter par le père pour se rendre à un hotel où se trouve un collègue.
Le film ne nécessitait pas autant d'action : le concours, et les émotions déclenchées par les évènements parallèles suffisaient. Leur faire vivre toutes sortes d'évènements improbables sur leur route étaient superflus quoique drôles parfois.
J'aime les déplacements, l'exotisme de rouler sur une route les fenêtres ouvertes avec le bruit du Klaxon brisé (ça, c'était très drôle). Ce changement d'espace contribue également à l'action du film, et justifie encore une fois l'inutilité de certains évènements superflus.
Au-delà de tout cela, Little Miss Sunshine aborde quand même un beau message aux gens qui s'attardent trop à ceux qui les entourent : Faites ce que vous voulez, pas besoin d'être récompensé pour savoir que vous êtes bons/beaux. Les gens qui vous aiment vraiment vous aimerons toujours, pas comme des juges de concours...
Je donne 7/10 à ce p'tit rayon d'soleil.
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