samedi, octobre 01, 2011

Un trop gros appétit ?

Bonjour à toi.
Au moment où j'écris, l'automne s'entame officiellement. Il faisait très froid dans l'appartement ce matin. J'ai revêtu avec plaisir mes bas de laines et mon coton ouaté. Mais là n'est pas le sujet de ce présent article.

En fait, j'écris pour mettre officiellement fin à ma résolution 2011 qui consistait à écrire un article sur chaque film que je vois en un an.  J'ai tenu le coup pendant la saison hivernale, j'avais beaucoup de temps à mettre sur ce projet, et énormément de motivation. Toutefois, voilà de ça quelques jours, j'ai enfin entamé une réflexion sur mon blog, et la conception changeante que j'en avais...

Pour ceux qui l'ignore, j'ai passé l'été au parc de la Vérendrye, où je travaillais "dans le bois" : sans internet haute-vitesse et connexion Wi-fi. Je n'avais pas souvent l'occasion de voir des films, et lorsque oui, je trouvais dommage de ne pas avoir l'occasion, la motivation, d'écrire un article sur mon blog. J'accumulais donc mes "devoirs"....

À mon retour rapide à Montréal, et le recommencement de l'école qui me rentre dedans, je ne pris pas le temps de faire la rédaction de tous ces articles "devoirs"...

Tranquillement, inconsciemment, j'ai commencé à me priver de regarder des films. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois, je me disais : Je vais devoir écrire un article là-dessus. Je ne regardais plus les films que dans la perspective d'écrire sur eux. C'est comme les gens qui commencent à aller au gym et qui changent leur alimentation. ( vous comprendrez ici que la bouffe est le cinéma) Ils ne pourront pas contrôler constamment leur alimentation, et ne pourront pas non plus être complètement assidu au gym ! Bon, à moins que ce soit tout ce que tu aies...

Ce que je suis en train de dire, c'est que ce blog recèle beaucoup de ce que j'ai vue, mais n'est même pas le reflet de mon appétit de cinéphile. Je ne veux pas le supprimer, je ne veux pas en faire un déchet web. Je veux qu'il reste, mais j'ignore encore si je l'exploiterai. Peut-être, éventuellement.

Mon appétit est trop gros, et je ne veux pas avoir à le restreindre dans la perspective de "devoir" à chaque fois écrire dessus.

Trop faim, j'ai trop faim...

Reservoir Dogs

Cette été, vous l'avez vu, je n'ai pas visionné beaucoup de films... Je vous rassure, l'école à redébuter. Me voilà à Montréal de nouveau à virevolter entre l'UQÀM et ma nouvelle maison dans le magnifique guetto Centre-Sud. Avant d'arriver ici, j'ai quand même eut le temps pendant mon dernier bloc de travail de découvrir un beau bijou signé Tarantino datant de 1992. Oui, je parle du titre de cet article : Reservoir Dogs. On m'avait reproché de ne pas connaître ce film classique pour plusieurs. Et bien. TADA ! (pouf!)

Des gangsters, en veux-tu ? En v'là ! Tous sous un nom artificiel, ils sont amenés à collaborer ensemble pour un vol de banque important visant à voler des diamants de haute valeur. Toutefois, les choses tournent au vinaigre, en tuerie, et en mutinerie. Il y a forcément quelqu'un qui a trahie la troupe ? Qui est donc le menteur ayant infiltré la troupe de gangster ? Qui est le policier ?


Le montage puissant du film nous retient, nous fait virevolter au rythme des vérités qui éclatent. Non, je ne parle pas de scandales dramatiques, mais de morceaux de casse-tête. Ces morceaux ne recèlent pas toujours une information, mais aussi en sont-elles quand même. Inutiles voire même une unique tentative de détourner notre attention ? Ces scènes, ces dialogues et monologues sont d'une intelligence absurde et aident à bâtir les bases solides d'une réalité banale. 

Il y a tant d'aspects intéressants à développer du film. Et, pour copier une réplique qu'on m'a déjà lancé : "'J'aime trop ce film pour l'analyser."

Je donne 10/10 à cette boisson énergisante.