mercredi, juin 08, 2011

The Kids are all right


Voilà, nous sommes déjà le 8 juin. Je suis en ce moment en vacances a Myrtle Beach, en Caroline du Sud. Mais même sur le bord de la plage, sous un soleil et une température moyenne de 28 degré C tous les jours, on trouve le temps d’écouter un film. Cette fois-ci, c’est The Kids are all right qui gagna l’unanimité parmi ma sœur Anne-Marie, ma cousine Julie et moi-même. Le film est une réalisation de Lisa Cholodenko   datant de 2010. On y retrouve entre autre au casting le séduisant Mark Ruffalo (je l’adore depuis que j’ai visionné In The Cut de Jane Campion).

The Kids are all right raconte l’histoire d’une famille de parent homosexuel. Nic (Annette Benning) et  Jules (Julianne Moore) sont mères de Joni et Laser, l’une a 21 ans, l’autre a peine 17. Pour donner naissance a ces enfants, elles ont eut recours a un don de sperme de la part d’un inconnu dont les seules choses qu’elles savaient de lui se trouvait dans son dossier. Les enfants, curieux de découvrir davantage sur l’homme, Paul, qui est tout de même leur père biologique, en viennent alors a rentrer en contact avec celui-ci. C’est la que les choses se compliquent, une histoire se développe en parallèle, les relations se compliquent. Est-ce possible que l’apparition de cet homme dans leur vie suffise a détruire ce qu’elles ont mis tant de tant a bâtir ?
Nic (a gauche) et Jules (a droite)


Le film est articulé de façon sobre, intelligente. On manie parfaitement les plans, les cadrages, le temps également. Rien d’extravagant, juste assez pour servir convenablement l’histoire qui, au fond, dicte le ton.

Ce qui est fascinant de ce film, c’est en partie le point de vue qui varie. On a 5 personnages principaux, c’est aussi 5 points de vue différents. On passe alors de l’un a l’autre, circulant entre leur propre préoccupation, désir, peur… Bien sûre, on en apprend pas autant que lorsqu’on se situe dans un seul point de vue. Pourtant, on a tout de même bien balancer les points de vue, de sorte que cela n’a pas désavantagé l’un ou l’autre. Et ça, c’est un art a mon avis !

Cette approche a pour effet de semer la confusion dans les têtes, déchirées par la même situation où on sait les personnages tous et toutes désolés devant les actes commis.

Le film parle surtout de la famille. Le discours est simple, et clair : peut importe le travail, les avoirs, et tout le tralala, ce qui importe vraiment, ce qui nous reste en bout de ligne et qui nous donne le courage de continuer le plus souvent, c’est la famille, c’est nos enfants.

On nous laisse malheureusement sur notre faim. Moi qui ait tant d’appétit ! La fin n’est pas une fin pour le couple, ni pour la famille, elle marque seulement la fin d’une étape, d’une réalisation. Malheureusement, force est de croire qu’ils ne sont pas au bout de leur peine… Et que ce passe-t-il avec le personnage de Mark ? Tristesse, je suis une vendue. Je l’adore !

Toutefois, le film est très drôle, sympathique, maladroit… mais aussi dramatique, juste assez. On n’a pas dramatisé (oui, juste un peu), mais les personnages sont sincères.

Je donne 7 sur 10 a ce petit chocolat au lait Kiss.

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